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Je ne me suis pas flingué par hasard.

Un repas animé et coloré où personne n'a envie d'être.

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Mise en scène collective.

 

Texte : Pierre Notte

Avec : Sara Pignatel, Thelma Caillet, Romain Duchesne, Alexandre Martel et Claude Ruiz

Technicien : Jonathan Gourlain

Regard Extérieur : Liam-Qhaïs Frih

Bienvenue dans un monde où le cynisme est roi, la dérision est reine, et l'humour est la bouée de sauvetage pour une famille qui, lors de ses repas, se retrouve plongée dans un véritable carnaval d'émotions contradictoires. Au cœur de cette famille, la communication et l'empathie semblent manquer à l'appel, laissant place à une série de conflits et de malentendus qui s'invitent à table sans être conviés.

 

Le cynisme, toujours pointu et mordant, se présente comme un bouclier contre les flèches acerbes des échanges tendus. Il est un rempart, une manière de masquer l'absence de dialogue ou de compréhension mutuelle. La dérision, elle, se manifeste sous forme de commentaires sarcastiques, de blagues piquantes, et d'un sens aigu de l'ironie qui devient le langage commun de cette famille. Elle permet de relâcher la tension, de mettre une distance entre les membres, et de faire face à des sujets délicats avec un sourire en coin.

 

L'humour, quant à lui, devient une forme d'autodéfense, une manière de rendre le tragique comique. Les membres de cette famille se plaisent à rire de leurs dysfonctionnements, de leurs querelles, et des situations absurdes qui se déroulent à chaque repas. L'humour est un moyen d'alléger l'atmosphère et de rappeler que, malgré les apparences, ils restent une famille liée par des souvenirs et des sentiments profonds.

 

Cependant, au-delà de l'ironie et des sourires forcés, cette famille continue de se persuader que les sentiments positifs sont toujours présents, cachés sous la surface tumultueuse de leurs repas. Ils ont foi en la force du lien familial, en la capacité à surmonter les conflits, et en la persistance de l'amour malgré les discordes. Cette conviction paradoxale est ce qui les pousse à se réunir encore et encore, à partager des moments de tension, mais aussi des moments de rire et de complicité.

 

Ce synopsis offre un regard à la fois tendre et ironique sur la complexité des relations familiales. Il rappelle que de nombreuses familles connaissent des moments de turbulence, mais continuent de se rassembler, de rire, et de partager des repas. Peut-être que cette histoire vous rappelle votre propre expérience familiale, et vous invite à réfléchir à l'importance de la communication et de l'empathie au sein de votre propre foyer, même lorsque l'ironie et l'humour sont vos alliés.

Les mots de l'auteur sur notre création :

« Ils sont forts, très forts. Ils incarnent, brûlent, irradient des horreurs mondaines qui jaillissent au sein des dîners de famille, des soirées de copains, des crémaillères pourries, des barbaries domestiques d'être ensemble. Les comédiens, monstres et clowns, figures de la haine de soi et des autres, donnent tout, exactement, du pire de l'humanité sociale, ils vomissent et crachent, hurlent et rient à la mort, dévoilent les parts les plus obscènes des rouages lamentables du « vivre ensemble », la communauté, ce paradis moisi à vase crasseuse. Ils sont hilarants et ivres, ils inventent un théâtre d'une irrésistible cruauté, ils tendent un miroir lumineux des forces obscures. Ils dansent, titubent, font des choses insensées avec leur corps, leur voix, leur visage, leur maquillage et leur costume, leur être tout entier, implacablement justes et décalés. C'est une merveille d'horreur, ce truc là, un foyer abominable et tragique, drôle et pathétique, beau et atroce, ils sont forts, tellement forts, comme la vie même quand elle explose, déborde, dépasse, et je veux être l'un des enfants de cette famille-là. »

 

Pierre Notte

HISTORIQUE DU SPECTACLE

  • 30 Juin et 1er Juillet 2023 : Festival Confluences, La Garde (83)

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